Accoudé à la rambarde de la passerelle Saint-Georges, Gaspard laissait flâner son regard sur l’onde en souriant aux chants mal accordés des lavandières qui officiaient en contrebas.
Il était tard dans la soirée quand Marianne décida de rentrer chez elle. Elle avait assez travaillé pour aujourd’hui : il était temps de retourner à la chaleur du foyer pour passer une belle nuit sans surprise.
Noir. Il fait noir. Je me sens bizarre. Je ne me sens pas chez moi. Je ne me sens pas moi. En fait, je ne sens plus rien. Je ne suis pas seul. D'autres sont là, gisants, agonisants, immobiles, vides d'expression. Eux aussi ont été capturés.
Un long silence glacé, le bruit mat du lourd couvercle, le crissement acéré des vis dans le bois dur. Trop de mains inconnues, hésitantes, fuyantes. La vieillesse, impitoyable, et cette garce de solitude attendant déjà derrière la porte.
Toute la journée une pluie glaciale avait rincé les trottoirs de la ville. Puis le vent s’était mis à chahuter les parapluies, consignant les derniers promeneurs dans leurs appartements.
Le Musée des Sciences et Techniques lyonnais, le ‘MUST’ comme il était préférable de dire, était prêt. Il ouvrirait début janvier, juste après les fêtes du Jour de l’An.
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